En prévision de mon séjour au Népal au mois de Novembre, j'avais envie d'une grosse sortie en altitude pour tester le matos récemment acheté ( sac à dos,crampons,...) et aussi pour se préparer physiquement à cette "épreuve".
Symboliquement, avant d'aller voir l'Everest de mes propres yeux, j'ai voulu remonter sur le toit de l'Ariège.
La météo est excellente mais c'est quand même bien couvert ( collant + surpantalon ) que je quitte le parking de l'Artigue, avec une T° de seulement 2°C .
Je quitte le surpantalon au bout d'un quart d'heure et au bout d'une heure,une fois au soleil,je passe au cuissard / teeshirt
En contrebas du refuge du Pinet, à l'ombre, je croise ma première neige de la saison.
Le refuge et l'Etang du Pinet (2224 m )
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A partir de là, la neige est beaucoup plus présente.
Un ou deux passages sont mêmes un peu délicats car bien verglacés
Les conditions sont idéales, soleil et neige fraiche
Le sentier passe au dessus de l'Etang d'Estats
Je longe ensuite l'Etang de Montcalm ( 2557 m )
"Sol Y Sombre"
Devant moi, la Pique d'Estats ( 3143m) sur laquelle j'aperçois des silhouettes. (sommet à droite de la photo )
J'arrive ensuite à un petit collet que l'on pourrait croire frontière au vu du panneau "France", destiné à ceux qui font la boucle par les Etangs de la Coumette d'Estats depuis la Catalogne voisine.
Je fais ici une pause sandwich tout en observant un père et son fils que je viens de croiser.
Le père s'engage sur la glace d'un petit étang en contrebas.( 2850 m )
Il insiste, oubliant qu'en début de saison la glace est encore peu solide...
Et finit logiquement les pieds dans l'eau, montrant un bel exemple de connerie à son fils.
Je reprends ma marche et arrive rapidement au col entre les deux sommets (2978 m )
Je m'engage sur la montée à ma gauche, vers le sommet du Montcalm.
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Du sommet, un coup d'oeil vers la Pique d'Estats, plus fréquentée.
Après un quart d'heure au sommet, j'entame la descente ( il est déja 15 h et la route est longue ! )
Les paysages sont magnifiés par la présence de cette couche de poudreuse.
Une bonne épaisseur à certains endroits !
Certains passages se font tout en glisse
La descente semble interminable et j'ai souvent en tête les temps réalisés par les concurrents lors du Challenge des 3000 au mois d'aout, qui paraissent irréalisables quand on voit le terrain.
J'arrive fatigué et pressé d'en finir dans le Bois de Frontanal qui a revétu ses habits d'automne.